Le maire de la ville de Bergerac n'assurera pas de service minimum dans les écoles
Dominique Rousseau contre le service minimum
Rien à faire, Xavier Darcos ne doit pas compter sur lui : Dominique Rousseau, le maire socialiste de Bergerac, ne mettra pas en place, jeudi, le service minimum demandé par le ministre UMP de l'éducation (lire également en page 2-1).
Dans un communiqué, l'élu bergeracois explique sa position en ne lésinant pas sur la polémique : « J'estime que le ministre de l'Éducation nationale, M. Darcos, fait preuve d'un excès de zèle en s'occupant davantage du jour de grève du 15 mai des enseignants que de l'école de tous les autres jours. »
« Service maximum ». Ensuite, le maire de Bergerac explique tout simplement qu'il n'a visiblement rien à redire aux mots d'ordre lancés par les grévistes : « Au moment où le gouvernement supprime des milliers de postes d'enseignants, plusieurs centaines de classes chaque jour n'ont pas de remplaçants pour cause d'absence. »
Et enfin, Dominique Rousseau termine son propos par une boutade toute politique : « Au contraire, il serait souhaitable pour l'Éducation nationale un service maximum d'éducation et pas seulement le 15 mai, jour de protestation des enseignants. »
Par cette prise de position, Dominique Rousseau se met évidemment en phase avec son électorat et se range donc sur la même ligne que de multiples élus de gauche, comme par exemple le maire socialiste de Périgueux Michel Moyrand, successeur de Xavier Darcos aux commandes de la capitale périgourdine.
Depuis, les élections municipales ont changé la donne par endroits. À Périgueux et Bergerac, en toute logique, la mesure n'est pas renouvelée (lire aussi en page Bergerac). À Coulounieix, le nouveau maire a aussi annoncé que l'accueil ne serait pas mis en place. En revanche, à Sarlat, le dispositif, qui existe en fait depuis dix ans, sera renouvelé.
Sud-Ouest du 13/05/08
Rien à faire, Xavier Darcos ne doit pas compter sur lui : Dominique Rousseau, le maire socialiste de Bergerac, ne mettra pas en place, jeudi, le service minimum demandé par le ministre UMP de l'éducation (lire également en page 2-1).
Dans un communiqué, l'élu bergeracois explique sa position en ne lésinant pas sur la polémique : « J'estime que le ministre de l'Éducation nationale, M. Darcos, fait preuve d'un excès de zèle en s'occupant davantage du jour de grève du 15 mai des enseignants que de l'école de tous les autres jours. »
« Service maximum ». Ensuite, le maire de Bergerac explique tout simplement qu'il n'a visiblement rien à redire aux mots d'ordre lancés par les grévistes : « Au moment où le gouvernement supprime des milliers de postes d'enseignants, plusieurs centaines de classes chaque jour n'ont pas de remplaçants pour cause d'absence. »
Et enfin, Dominique Rousseau termine son propos par une boutade toute politique : « Au contraire, il serait souhaitable pour l'Éducation nationale un service maximum d'éducation et pas seulement le 15 mai, jour de protestation des enseignants. »
Par cette prise de position, Dominique Rousseau se met évidemment en phase avec son électorat et se range donc sur la même ligne que de multiples élus de gauche, comme par exemple le maire socialiste de Périgueux Michel Moyrand, successeur de Xavier Darcos aux commandes de la capitale périgourdine.
Depuis, les élections municipales ont changé la donne par endroits. À Périgueux et Bergerac, en toute logique, la mesure n'est pas renouvelée (lire aussi en page Bergerac). À Coulounieix, le nouveau maire a aussi annoncé que l'accueil ne serait pas mis en place. En revanche, à Sarlat, le dispositif, qui existe en fait depuis dix ans, sera renouvelé.
Sud-Ouest du 13/05/08