Municipales Bergerac Les radicaux de gauche bergeracois sont plus divisés que jamais avant les élections

Publié le par brageirac

   Cacophonie chez les radicaux de gauche

Décidément, au pays des radicaux de gauche bergeracois, il se passe toujours quelque chose : une démission, une division, bref de l'inédit. Ainsi, hier, a-t-on reçu un communiqué de presse signé par Marie-Claude Raguy, conseillère municipale PRG, membre de Renouveau radical, et de Georges Raimundo, ancien président du Cercle radical de Bergerac et aujourd'hui engagé aux côtés du divers droite Léon-Pierre Durin aux prochaines municipales.
Voici le début du texte : « à Bergerac comme dans le reste de la Dordogne, la plupart des radicaux de gauche ont pris leurs distances à l'égard du secrétaire fédéral du PRG Christian Boucherie, lequel se retrouve très isolé dans sa posture de totale allégeance vis-à-vis du PS. »
La prose se fait ensuite plus violente, parlant « d'une incertaine et archaïque union de la gauche », « de compromissions suspectes servant davantage des intérêts personnels et mesquins que l'intérêt collectif des Bergeracois ». Bref, selon les auteurs du texte, « ce genre d'habileté porte préjudice aux forces de progrès et n'augure pas favorablement de l'alternance souhaitable dans la conduite de la ville ».

Et Robert Fabre dans tout ça ? La conclusion qui suit devrait pour le moins surprendre au sein de la gauche de plus en plus plurielle : « Parce qu'ils sont ouverts à la modernité et parce qu'ils refusent toute allégeance, les radicaux de gauche à Bergerac, à Sarlat et ailleurs seront présents sur des listes municipales variées. Ils y feront valoir leurs convictions et leur liberté de pensée, dès lors que ces listes leur apparaîtront le mieux à même de servir le bien public. » Nous voilà bien loin de Robert Fabre (1), n'est-ce pas ?
(1) Robert Fabre était le responsable des radicaux de gauche au temps du programme commun d'union de la gauche.

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