Le Conseil municipal a élu le socialiste Dominique Rousseau au poste de maire. Une liste de dix adjoints a été approuvée par les nouveaux élus

Publié le par brageirac

      Les voilà installés
  Une alternance peut se dérouler dans la plus parfaite sérénité : ce fut le cas samedi matin à Bergerac, dans une salle du Conseil surchauffée par la foule et sous le regard de Nicolas Sarkozy, dont la photo
officielle surplombait l'élection du socialiste Dominique Rousseau. Le voilà donc maire, voilà les 34 autres élus installés et voilà les dix adjoints oints du suffrage municipal.
Il y eut de l'émotion, forcément. Mmes Pimont et Manet, épouses des deux anciens maires de gauche, étaient présentes, comme un symbole. Philippe Denoyelle, maire pendant six mois, aussi. Dominique Rousseau prit la peine de rendre hommage à plusieurs anciens élus municipaux : Irène Sapir, René Grenier et Jean Galand. Il demanda une minute de silence pour Paul Viguéra, ancien résistant et élu, décédé en février.
Alors de l'émotion oui, il y en eut. On entendit aussi quelques rires provoqués par Michel Bourgeois, doyen d'âge évidemment. Regardant ses deux jeunes assesseurs pour l'élection du maire, il leur confia ceci : « Des jeunes, bien entendu, il y en a qui montent ! Méfiez-vous les jeunes ! Sachez que la jeunesse n'est qu'un privilège passager? »

« Opposition constructive ». Dominique Rousseau tenta d'être à l'unisson de cette séance en promettant de « rendre à cette ville sa fierté, son enthousiasme, son rang, tout en valorisant son identité, son histoire et la vie des anciens ». Il déclina les grands axes de son programme, expliquant que « Bergerac doit être une cité audacieuse et innovante pour tous et au service de tous ».
Puis les différents groupes prirent la parole. L'opposition d'abord avec Marc Léturgie : « à priori, votre projet est un bon projet. Néanmoins, nous serons une opposition constructive, attentive et vigilante. »
François Rény, pour le PRG, promit de « travailler sans esprit partisan, avec toute [son] énergie ». Bérénice Vincent, pour les Verts, expliqua que le 22 mars 1968 était « le symbole d'un souffle nouveau », et que le 22 mars 2008 était comme « une fenêtre à ouvrir et un mur à repousser ». Enfin, François Chouet, pour les communistes, expliqua que ce jour « était le début d'une belle histoire », et rappela que leur liste était celle qui avait reçu le plus de voix en Dordogne.

David Patsouris

Sud Ouest du 22/03/08
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